Philippe Jestaz, Georges Ripert. "Droit naturel et positivisme juridique", Paris, Dalloz (Tiré à part, n. 8), 2013 [ISBN : 978-2-247-12652-1]
Nader Hakim, Edouard Lambert, Le droit civil et la législation ouvrière, Paris, Dalloz ( Tiré à part, n. 9), 2013, 102 p. [ISBN : 978-2-247-12653-8] René Demogue, Christophe Jamin, Des modifications aux contrats par volonté unilatérale, Paris, Dalloz (Tiré à part, n. 6), 2013, 150 p. [ISBN : 978-2-247-12654-5] Edouard De Laboulaye, Jean-Louis Halpérin "De la méthode historique en jurisprudence et de son avenir", par Jean-Louis Halpérin, Paris, Dalloz (Tiré à part) 2013, 76 p. [ISBN : 978-2-247-12655-2] Jean Hilaire, "Adages et maximes du droit français", Paris, Dalloz, 2013, 218 p. [ISBN : 978-2-247-11992-9]
Les adages et maximes réunis dans ce petit ouvrage expriment des principes juridiques qui étaient traditionnellement présentés en formules lapidaires cela en facilitait la mémoire et. entre autres, l'invocation valable devant un juge dans l'argumentation d'un auxiliaire de justice. Mais n'ont été retenus ici que des adages remarquables par leur importance et qui, de ce point de vue, gardent encore à la fois une signification et l'effectivité d'une source dans le droit actuel. En effet, ces adages et maximes viennent en majorité du droit romain ; par là ils éclairent les racines profondes. européennes, du droit français. Ainsi gardent-ils toujours une grande place dans l'enseignement juridique. C'est pourquoi, pour les rendre plus accessibles, ils sont présentés avec une traduction mais aussi avec un court commentaire pour les situer, en préciser le sens et la portée dans la vie juridique contemporaine. "Historia et ius" - n. 3 juin 2013 - sommaire
Temi e questioni
"Les désunions de la magistrature (XIXe-XXe siècles)" sous la dir. de J. Krynen et J.-Ch. Gaven5/31/2013
Krynen, Jacques and Gaven, Jean-Christophe (dir.), Les désunions de la magistrature (XIXe-XXe siècles), Toulous, Presses de l'Université de Toulouse 1 Capitole, 2013, [ISBN 978-2-36170-056-0]
Sophie Delbrel, Le prix de la justice Histoire et perspectives, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux - P.U.B.
(Collection : Droit), 2013, 458 p. [ISBN : 978-2-86781-776-2] Présentation par l'éditeur. La réforme de la justice, et spécialement celle de la carte judiciaire, appelle une réflexion sur le prix qui lui a été attaché à travers les siècles. Ce prix peut être financièrement évalué, mais il doit être aussi intellectuellement et moralement envisagé. En effet, la justice témoigne du niveau de civilisation d'une société à un moment donné. Reflet des normes et des sanctions applicables, elle ne saurait pourtant se réduire à ces aspects juridiques. L'institution judiciaire elle-même, ainsi que son fonctionnement, résultent d'un choix politique accepté par la population. C'est dire que le prix de la justice constitue un révélateur de nos choix de société, perceptibles aujourd'hui comme hier. Du Moyen Âge à nos jours se dessinent des interrogations récurrentes : quelle rémunération des professionnels du droit pour quel accès à la justice ? Comment évaluer l'avant, puis l'après-décision judiciaire ? Le prix delà justice n'a-t-il pas des incidences sur le système juridictionnel en son entier ? Aborder ces différentes questions revient en définitive à s'intéresser aux questions de notre temps, et les mots de Voltaire rencontrent encore une résonance en la matière : « Les lois ne peuvent que se ressentir de la faiblesse des hommes qui les ont faites. Elles sont variables comme eux. » (Le prix de la justice et de l'humanité, 1777). Cyrille Dounot, "L’oeuvre canonique d’Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682). L’érudition au service de la juridiction ecclésiastique", Toulouse, Institut Fédératif de Recherche "Mutation des normes juridiques" - Université Toulouse I
Collection : Thèses de l'IFR), 2013, 758 p. [ISBN : 978-2-36170-055-3] Présentation par l'éditeur. Antoine Dadine d’Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l’Université de Toulouse, il a laissé une œuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l’histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ses œuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d’un jurisconsulte tenant le ius civile pour le droit commun. Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses œuvres de droit canonique sont plus originales. A travers ses Dissertations de droit canonique, ses Commentaires sur les décrétales d’Innocent III et sur les Clémentines, et son traité de Défense de la juridiction ecclésiastique, il se démarque fortement du gallicanisme. Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d’abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d’un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l’Antiquité et des Pères de l’Eglise, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d’une plenitudo potestatis sur l’Eglise et dans l’Eglise, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique. |